Comment bien choisir les caracteristiques de votre terrain ?

Vous faites construire en Rhône-Alpes ou Bourgogne ? CERFII, votre promoteur lotisseur, fait le point concernant les caractéristiques à prendre en compte pour bien choisir votre terrain.

 

Quelle surface de terrain choisir pour mon projet de construction ?

En général, dans les secteurs urbanisés, la surface des terrains est réduite, la grandeur souvent limitée (300m2 en moyenne) et ceci en raison de la mitoyenneté fréquente. Privilégiez si possible les terrains allant jusqu’à 500m2 : cela permet de garder ses distances avec les voisins, et de profiter d’un grand jardin. Cependant, choisir un terrain plus vaste suppose des frais d’entretien non négligeables.

Si vous projetez d’acheter un petit terrain, préférez le lotissement, où les maisons sont en général mitoyennes, et bénéficient de ce fait d’une vue plus dégagée par rapport aux maisons environnantes. Ce mode de construction diminue également les besoins énergétiques (moins de murs en contact direct avec l'extérieur).

 

Quelle forme de terrain choisir pour mon projet de construction ?

Un terrain de forme simple vous assurera une plus grande marge de manœuvre pour faire construire, d’autant plus que vous ne pourrez pas toujours placer votre maison à l’endroit exact où vous le voudriez.

Un terrain plat est plus aisé à bâtir, mais un terrain en pente peut offrir d’autres possibilités : plus grande surface, meilleure intégration au site, vue plus dégagée, aménagements paysagers originaux. Au-delà de 15% de pente, les travaux sont compliqués et coûteux à mettre en œuvre (travaux de terrassement, pour contenir le ruissellement d’eau, etc.), et diminuent l’accessibilité en voiture. Un terrain en cuvette, ou proche d’une rivière qui vous exposera aux risques d’inondation.

 

Quels points dois-je connaître concernant la nature du sous-sol avant de choisir mon futur terrain ?

La nature du sous-sol conditionne les fondations de votre future maison : un mauvais sol, moins cher à l’achat, suppose des travaux supplémentaires (étude du sol, fondations renforcées, cuvelage pour protéger le sous-sol contre les remontées d’eau, etc.).

Les sols rocheux ou constitués de sable ou de gravier sont considérés comme de bons sols. Par contre, ceux composés d’argile, de limon, de remblais font partie des mauvais sols : risques de tassement, de ruissellement ou d’inondation, de glissements de terrain, etc. La présence d’une nappe phréatique, de canalisations anciennes, de galeries ou carrières enterrées, peut entraîner les mêmes conséquences. En cas de doute, n’hésitez pas à faire effectuer un sondage du sous-sol.

 

Quels points connaître concernant l’orientation de ma future construction sur le  terrain ?

C’est l’un des aspects importants pour la construction de la maison, votre confort et vos dépenses énergétiques (surtout depuis l'application de la RT 2012). Soyez attentifs à la vue, l’ensoleillement, l’exposition aux vents dominants. Une vue imprenable n’est pas garantie : le code civil règlemente les ouvertures et vues entre voisins, mais ne protège pas la vue sur l’horizon... Il est tout à fait possible que l’on construise un bâtiment sur une parcelle voisine à l’avenir. Concernant l’ensoleillement, évitez une orientation plein-sud ou plein-nord, et privilégiez dans la mesure du possible une orientation sud-ouest.

Enfin, la présence et le sens des vents sont à prendre en compte pour l’isolation et le chauffage, mais également pour le bruit, les fumées et dépôts éventuels, et la pluie...

 

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Source : UMF